État des lieux
Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :
Avec la mobilisation de tous, c’est possible !
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Il faut casser les mythes sur l’alcool, notamment la notion fausse que pour tenir l’alcool, il faut être un « vrai mec ».
Il faut démonter la désinformation du lobby de l’alcool comme quoi l’alcool est bénéfique pour l’humanité.
Plutôt que d’être moralisateur, il vaut mieux exposer les vérités scientifiques:
1) Taux d’alcoolémie et masse corporelle -> c’est la masse corporelle qui importe le plus, pas le fait d’être plus viril
2) Alcool et évolution génétique , je pars d’une phrase provocante: pourquoi les asiatiques supportent-ils mal l’alcool? -> c’est une évolution génétique plus ancienne car ils consomment des alcools forts depuis plus longtemps. Les personnes qui ne supportent pas l’alcool modèrent ou évitent complètement l’alcool, elles ne meurent pas de maladies liées à l’alcool dont les cancers, elles deviennent de plus en plus nombreuses dans la population par sélection génétique. L’étude montre que deux gènes sont associés au fait de pas supporter l’alcool. Si les asiatiques ne supportent pas l’alcool c’est qu’ils bénéficient de deux mutations favorables que l’ensemble de l’humanité aura dans des dizaines ou centaines de générations. Tenir l’alcool c’est donc être plus primitif, pas plus viril.
A partir de scienceetonnante.com
3) Comment les drogues détraquent le cerveau?
J’ai simplifié le rapport parlementaire de Christian Cabal. Le but est de démontrer comment la consommation chronique d’alcool finit par renforcer dangereusement le système de recapture des neurotransmetteurs dopamine et sérotonine. Ceci explique l’augmentation des doses pour obtenir le même effet et l’anxiété (la dépression) en cas de manque, donc la dépendance.
Si les notions de chimie et biologie sont compliquées, le mécanisme est simple : on produit artificiellement plus de dopamine et sérotonine pour avoir plus de plaisir, on bloque la recapture des deux neurotransmetteurs pour que cela dure plus longtemps, mais le cerveau réagit en renforçant la recapture pour compenser. Alors la production naturelle de plaisir n’est plus suffisante car elle est recapturée trop rapidement, c’est l’apathie et la dépression qui guettent.
D’après le rapport parlementaire de Christian Cabal de 2002
Rapport sur l’impact éventuel de la consommation des drogues sur la santé mentale de leurs consommateurs
Conclusions :
1) La fameuse citation « Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort » est fausse :
Ce qui ne vous tue pas tout de suite (overdose, coma éthylique, accident de la route) va finir par vous tuer plus tard (cancer, cirrhose, Parkinson, …)
2) La véritable force ce n’est pas de savoir ingérer de grandes quantités d’alcool, c’est d’avoir la force de caractère de dire non face à la pression sociale qui pousse à boire de l’alcool, à prendre de la drogue.
Hervé Dizy
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