État des lieux
Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :
Avec la mobilisation de tous, c’est possible !
(BFMTV RMC 29/01/2019)
L’année 2018 a été la moins meurtrière de l’histoire sur les routes de métropole, selon les chiffres de la Sécurité routière. Mais est-ce vraiment grâce à la mesure des 80 km/h, entrée en vigueur en juillet?
Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a atteint un plus bas historique en 2018, avec 3.259 tués, soit neuf de moins que le précédent « record » de 3.268 morts enregistré en 2013 a annoncé lundi le Premier ministre Edouard Philippe.
Par ailleurs, 116 vies ont été épargnées sur les routes secondaires abaissées à 80 km/h au 1er juillet, a-t-il détaillé, défendant cette mesure très contestée, pour laquelle il a toutefois jugé « légitime de discuter » dans le cadre du grand débat national.
« Chaque département, chaque président de conseil départemental sera informé des chiffres dans son département. Et puis ensuite chacun prendra ses responsabilités », a expliqué Edouard Philippe, confirmant ainsi l’idée avancée par Emmanuel Macron que les conseils départementaux décident au cas par cas du relèvement à 90 km/h.
Le 1er jour, les radars n’étaient pourtant pas prêts
Mais peut-on certifier que ce sont bien les 80 km/h qui ont eu de tels effets sur le comportement des automobilistes? Pas de doute, selon la Sécurité routière qui avance « des effets immédiats ».
Ainsi, dès le 1er jour de l’entrée en vigueur de la limitation à 80km/h, le dimanche 1er juillet, La Sécurité routière annonce avoir enregistré une baisse moyenne de la vitesse de 4 km/h. Et pourtant Emmanuel Barbe, le délégué interministériel l’avoue: ce jour là, aucun radar n’était encore prêt.
La vitesse s’est ensuite stabilisée avec un bémol. Au mois de décembre, les excès de vitesse ont été multipliés par 4 sur le réseau à 80 km/h. La crise des « gilets jaunes » ayant entraîné la dégradation de très nombreux radars, et donc rendu la verbalisation impossible.
A noter enfin, malgré l’abaissement de la vitesse, le temps de trajet lui n’a augmenté qu’en moyenne d’une seconde par kilomètre. Et pour 34% des itinéraires, « un gain de temps a même été observé » confirme la Sécurité routière, indiquant que la baisse de la vitesse a permis de fluidifier le trafic.
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