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Pour le cannabis, comme pour l’alcool, il est possible de trouver des courbes donnant les variations de THC, 11-OH-THC et THC-COOH (principales molécules actives du cannabis) dans le sang en fonction du temps écoulé après son absorption.
Nous présentons ci-dessus une courbe typique montrant la variation de la concentration de THC dans le sang jusqu’à 2 heures après consommation de cannabis. Différents cas ont fait l’objet de mesures : fumeur occasionnel ou régulier, avec des doses de 10 ou 30 mg de THC dans des cigarettes. On observe une augmentation très rapide de la concentration jusqu’à un maximum intervenant au bout de 5 minutes environ et une lente décroissance, laissant encore quelques ng/ml dans le sang après 2 heures. Au bout de 24 heures, pour un consommateur de 30 mg, il reste encore de 0,5 ng/ml de THC s’il est occasionnel, et de 1,5 ng/ml s’il est chronique.
On retrouve le même comportement qu’avec l’alcool : montée rapide et décroissance lente, avec des ordres de grandeur différents.
Tous les détails de cette étude, avec les courbes pour les molécules de 11-OH-THC et THC-COOH, se trouvent dans le Bulletin de l’Académie Nationale de Médecine [1], vol 104, Issue 5, Mai 2020.
Par contre, pour les autres stupéfiants, il faut se contenter d’un tableau des durées pendant lesquelles ils sont détectables dans le sang, les urines ou la salive. Ce tableau, établi en 2019 par Santé Publique France, montre une extrême variété de durées selon la substance recherchée, le milieu de détection, le caractère occasionnel ou régulier de la consommation. Cela va de quelques heures à plusieurs jours (pouvant dépasser 7). Pour en savoir plus, se reporter au tableau des durées de positivité.
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