Que disent les détracteurs de la formule de Nilsson ?

Les détracteurs de la formule de Nilsson invoquent divers arguments pour en nier la valeur.

  • En premier, l’ancienneté de ses travaux qui remontent à 1982. C’est ignorer la multitude des études internationales de ses très nombreux successeurs, qui ont toujours confirmé sa pertinence.
  • En second, l’amélioration de la sécurité des véhicules tout comme l’amélioration du réseau routier contribuent certainement à la diminution de l’accidentalité et de la mortalité. Ces arguments sont pertinents, mais ces améliorations ne portent leurs fruits que sur le long terme.

En effet, il faut compter entre dix et vingt ans pour renouveler le parc automobile d’un pays. Et de toute façon, malgré les progrès techniques, les véhicules ne sont pas conçus pour résister aux chocs à grande vitesse (au-delà de 55 km/h lors de l’impact). Les équipements, ceintures ou airbags, et l’absorption d’énergie par la déformation du véhicule ne suffisent pas à protéger les organes internes du corps humain. Par ailleurs, l’élimination des points noirs sur les routes nécessite des temps encore plus longs. Par conséquent, sur un intervalle d’une dizaine d’années comme celui que nous avons choisi pour vérifier la formule de Nilsson, ces deux facteurs d’amélioration de l’accidentalité ne peuvent jouer que de façon marginale.

Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 : avec la mobilisation de tous, c’est possible !

État des lieux

 

Le bilan
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