État des lieux
Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :
Avec la mobilisation de tous, c’est possible !
Sur le premier graphique[1], on constate qu’entre 2000 et 2013, le nombre de piétons tués par an est presque divisé par 2, passant d’un maximum de 876 en 2002 à 465 en 2013. Sur la dizaine d’années suivantes 2013 – 2022, grosso modo le nombre de piétons tués stagne, bon an mal an, entre 450 et 550.
Sur le second graphique sont représentées les variations du pourcentage de piétons tués, c.-à-d. du rapport entre le nombre de piétons tués et le nombre total de tués. Ainsi, en 2002, il y a eu au total 3 267 tués sur les routes métropolitaines, dont 497 piétons ; le pourcentage de piétons tués pour cette année est donc de 497/3267 = 0,15, soit 15%.
Tout ceci appelle les remarques complémentaires qui suivent.
Le pourcentage de piétons tués augmente
Sur le premier graphique, on observe que les variations du nombre de piétons tués sont à peu près calquées sur celles du nombre total de tués : une décroissance générale très prononcée entre 2002 et 2012 avec l’apparition des radars sur les routes, suivie d’une tendance à la stagnation les dix dernières années (rappelons que 2020-2021 sont les années de la pandémie de covid).
Sur ce second graphique, il apparaît que sur cette vingtaine d’années, le pourcentage de piétons tués ne fait que croître, passant grosso modo de 10% en 2000 à 15% en 2022, ce qui est une augmentation considérable. Ceci indique que, même si les deux nombres de tués ont tendance à diminuer, le nombre de piétons tués diminue moins vite que celui du total des tués.
Autrement dit, la mortalité des piétons devient, au fil des années, un problème de plus en plus préoccupant.
Responsabilité des piétons
Globalement, dans 24% des accidents de 2022 où un piéton est tué, c’est le piéton qui est responsable. Dans le détail, parmi les accidents mortels des piétons séniors, dans seulement 16% d’entre eux le senior est responsable. Par contre, parmi les accidents mortels des piétons dans la tranche d’âge 18-34 ans, 1/3 d’entre eux est responsable. Pour la tranche d’âge 35-49 ans, c’est 42% qui sont responsables.
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