De quels stupéfiants parle-t-on et quels sont leurs effets physiologiques ?

Le cannabis est le principal stupéfiant détecté chez les conducteurs responsables d’accidents. Mais, bien que moins utilisés, il en existe plusieurs autres. Rappelons que tous ces stupéfiants sont illicites.

  • Le cannabis : il entraîne une somnolence, ralentit la coordination des mouvements, allonge le temps de réaction et diminue les facultés visuelles et auditives. D’après une étude de l’Office Fédéral de Santé Publique Suisse datée de 2021, une concentration de THC de 3 à 4 ng/ml de sang a des effets analogues à ceux d’une alcoolémie de 0,5 g/l de sang.
  • Les amphétamines : ils masquent la sensation de fatigue et altèrent les capacités mentales, donnent l’impression trompeuse que l’on est maître de soi et de sa conduite, et favorisent un comportement irrationnel au volant.
  • La cocaïne : elle suscite une conduite agressive associée à des erreurs d’attention ou de jugement pouvant aller jusqu’à la perte de contrôle du véhicule.
  • Les opiacés : ils provoquent une baisse de l’attention, altèrent la capacité à décider rapidement et de façon adaptée, et réduisent la conscience du danger et des obstacles.
  • Le LSD : les champignons psilocybes, la mescaline font partie des drogues hallucinogènes. Leur consommation induit des troubles de la perception, des illusions délirantes, un sentiment de confusion ou d’angoisse allant parfois jusqu’à la crise de panique.
  • Le protoxyde d’azote ou gaz hilarant : il entraîne des troubles neurologiques et des réactions chimiques dangereuses avec d’autres produits.

Source : https://www.securite-routiere.gouv.fr/dangers-de-la-route/la-drogue-et-la-conduite

Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 : avec la mobilisation de tous, c’est possible !

État des lieux

 

Le bilan
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