Alcool, vitesse et stupéfiants se mélangent-ils ?

Hélas oui ! Chez les présumés responsables d’accidents mortels (PR), le facteur stupéfiant est souvent associé à la vitesse et/ou à l’alcool.
Ainsi, 23 % des hommes de 18 à 34 ans, présumés responsables, étaient positifs aux stupéfiants ; parmi eux, 1 sur 2 roulait trop vite et 1 sur 2 était alcoolisé
(1 sur 3 allait trop vite et circulait alcoolisé).

Par ailleurs, parmi les 452 conducteurs positifs aux stupéfiants impliqués dans un accident mortel en 2022 (à ne pas confondre avec les 478 tués dans les accidents avec stupéfiant), 205 présentent également une alcoolémie illégale, soit 45 %. Ce pourcentage est de 51 % chez les automobilistes et 35 % chez les motocyclistes.

Parmi les conducteurs positifs aux stupéfiants impliqués dans les accidents mortels, la part de conducteurs alcoolisés est de :

− 47 % pour les conducteurs âgés de 18 à 24 ans ;

− 51 % pour les conducteurs âgés de 25 à 34 ans ;

− 46 % pour les conducteurs âgés de 35 à 44 ans ;

− 51 % pour les conducteurs de véhicules de tourisme quel que soit l’âge.

Une autre manière de voir les choses : 2 conducteurs sur 7 sont impliqués dans des accidents mortels ayant consommé une dose d’alcool illicite et au moins 1 stupéfiant.

État des lieux

Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :

Avec la mobilisation de tous, c’est possible !

Le bilan
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