État des lieux
Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :
Avec la mobilisation de tous, c’est possible !
Extrait du figaro :
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Un argument que balaie le professeur émérite de médecine Claude Got dans le Journal du Dimanche. L’accidentologue, pourfendeur des «véhicules inutilement rapides», estime que «certes, l’alcool, l’usage du portable au volant et l’endormissement produisent eux aussi des accidents, mais les risques qu’ils génèrent sont plus difficiles à réduire». Un principe de réalité s’imposerait: pour réduire le nombre de morts sur les routes, réduire la vitesse serait la solution la plus efficace.
Il y aurait urgence, selon ce professeur de médecine, comme pour l’ensemble des acteurs de la sécurité routière. Si la mortalité sur les routes a largement diminué depuis quatre décennies, le nombre de tués repart à la hausse, un phénomène particulièrement observable en France (3469 tués en 2016), mais qui concerne plus largement toute l’Europe. Avec 54 tués par million d’habitants, la France se situe au-dessus de la moyenne européenne (50) et affiche un taux deux fois plus élevé que le champion en la matière, la Suède (27).
Pour Claude Got, un autre argument, écologique cette fois, milite en faveur de la réduction de la vitesse sur les routes. «La France peine pour l’instant à se mobiliser pour atteindre un des engagements les plus importants pris lors de la COP21 à Paris en 2015: la réduction de 29% en 2028 de la consommation de carburants pour les transports routiers», écrit-il dans le JDD. Cet objectif équivaut à une baisse annuelle de 3%, en déduit l’accidentologue, qui note que la tendance est pourtant à l’augmentation du trafic routier (+6% entre 2012 et 2016, après une période de stabilisation) et à celle de la livraison de carburants (+0,8% du 1er janvier 2017 à la fin octobre par rapport à la même période de 2016). «L’enjeu est de définir une politique pour la vie ou pour la mort, à la fois au niveau de notre pays pour la sécurité routière et au niveau du globe pour l’action sur les émissions de CO2», conclut le professeur Claude Got, qui milite même pour une réduction générale de la vitesse de 10 km/h, y compris sur l’autoroute, comme pour l’installation sur les véhicules de limitateurs automatiques de vitesse.
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Avec la mobilisation de tous, c’est possible !