Editorial de Pondération n°122 septembre 2020

Chantal Perrichon – Présidente de la fédération nationale de la Ligue contre la violence routière

 

La Ligue n’acceptera jamais que des élus s’arrogent le droit de vie ou de mort sur leurs concitoyens, dès lors qu’ils ont décidé de repasser tout ou partie de leurs routes à 90 km/h.

S’obstiner à ignorer que la courageuse décision d’Édouard Philippe a permis de sauver 331 vies depuis le 1er juillet 2018, c’est privilégier l’écoute d’un électorat anti-sécurité routière qui marque pourtant le pas au fil des mois :
l’acceptabilité du 80 ne cesse de progresser (30 % en avril 2018 et 48 % en juin 2020). Les Français ont réalisé que les pertes de temps avaient été largement majorées par les lobbies et que perdre en moyenne une seconde par km ne pouvait être opposé au fait de sauver des centaines de vies.

La Fédération nationale a donc décidé de recourir à la justice en faisant appel, d’une part, à Maître François Honnorat pour mener une première action contre les arrêtés des quelques présidents des conseils départementaux ayant refusé le 80 km/h, et d’autre part, à l’expertise du Professeur Claude Got pour évaluer la différence d’accidentalité entre les routes maintenues à 80 et celles remises à 90.

État des lieux

Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :

Avec la mobilisation de tous, c’est possible !

Le bilan
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