Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 : avec la mobilisation de tous, c’est possible !
État des lieux
Comme dans toutes les campagnes électorales, et plus particulièrement les présidentielles, la défense de la « sacro-sainte bagnole » est à l’ordre du jour. Certains candidats, pour caresser dans le bon sens les poils de nombre d’automobilistes, n’hésitent pas à dynamiter des mesures de sécurité routière qui ont fait leurs preuves depuis des lustres. En février 2012, lors de sa campagne électorale, Marine Le Pen promettait le retour de l’amnistie routière, la fin du permis à points et des radars automatiques. Le polémiste candidat supposé à la prochaine élection présidentielle veut rétablir la limitation de vitesse à 90 km/h sur toutes les routes nationales et suggère même de supprimer les limitations de vitesse sur les autoroutes. Quant au 30 km/h en ville, il entend ôter aux maires le pouvoir de décider de ces limitations : « Il faut arrêter cette chasse à la vitesse, menée par des bobos qui n’ont pas besoin d’aller vite puisqu’ils habitent au cœur des villes : il faut rétablir le 50 km/h dans toutes les agglomérations ». Il s’est aussi érigé contre la chasse au diesel et les restrictions d’accès aux centres-villes avec des arguments entendus sur les ronds-points. « Il faut supprimer le permis à points », a-t-il tempêté au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro, le dimanche 24 octobre. « Les points, c’est un racket organisé par l’État. Vous savez combien ça coûte un stage ? C’est infantilisant au possible, les Français ne peuvent pas travailler pendant deux jours, ça coûte entre 250 et 300 euros et ça rapporte 75 millions d’euros », a-t-il assuré. « L’automobiliste, c’est une vache à lait et on est dur avec lui », a-t-il insisté sur Europe 1.
La vérité c’est que :
Nous rapportons la réponse du candidat au congrès des Républicains, Michel Barnier, faite à Eric Zemmour : « Il ne faut sûrement pas faire polémique sur cette question parce que derrière, il y a des hommes, des femmes et des vies » a-t-il argumenté le lundi 25 octobre au micro de BFMTV. « Je pense à une petite fille de 8 ans, que je connaissais bien, qui était ma nièce et qui est morte dans un accident de voiture. Et ma mère, qui est aujourd’hui décédée, a créé immédiatement la ligue contre la violence routière de la Haute-Savoie » a-t-il confié.
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