Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 : avec la mobilisation de tous, c’est possible !
État des lieux
La France a t’elle encore les moyens d’ignorer longtemps le coût colossal de l’insécurité routière au delà des milliers de vies inutilement fauchées chaque année ?
Nous rappelons à nos gouvernants, qui sont à la recherche de fonds pour améliorer le pouvoir d’achat des Français, que l’insécurité routière coûte 50 milliards d’euros chaque année, soit le budget des armées. Autrement dit, chacun des 40 millions de conducteurs dépense 1.250 € par an pour entretenir ce fléau (sur la base de 35 heures hebdomadaires, le SMIC net mensuel est de 1.328,82 €)
On se souvient que le président de la République, Jacques Chirac, avait annoncé dans la traditionnelle interview du 14 juillet 2002, qu’il érigeait la sécurité routière en priorité nationale, avec notamment l’installation des impopulaires radars automatiques. Il a maintenu cette position et surtout, il l’a assumée. « Il a toujours maintenu un cap extrêmement fort », rapporte Rémy Heitz, Délégué interministériel à la sécurité routière, « lorsqu’il y avait une tentation de relâchement, un essoufflement, à chaque fois le président rappelait en début de Conseil des ministres son attachement au sujet ». Avant sa réélection, 8.374 personnes avaient été tuées sur les routes (mai 2002). À l’issue de son second mandat, elles étaient 4.968 (mai 2007), soit une baisse moyenne de 10,3% par an. Hélas, nombreux sont les hommes politiques qui, après avoir affiché un tel volontarisme, ont fait volte-face par électoralisme.
Notre président de la République n’est pas de ceux-là, il n’a jamais porté une mesure de sécurité routière ! Alors que 15.000 personnes ont été tuées sur les routes françaises pendant son premier quinquennat, lors de son interview du 14 juillet il n’a annoncé aucune mesure pour mettre un terme à ces pertes de vies insensées. Il n’a même pas promu l’objectif de l’Union Européenne « réduire de moitié la mortalité routière, et aussi le nombre de blessés graves dans cette décennie ». Par contre, l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré publiquement le 30 juin qu’elle s’engageait, elle aussi, à faire de cette déclaration une réalité. Pour y arriver le parlement européen a voté et adopté des mesures visant à rendre obligatoire la présence de nouveaux systèmes de sécurité dans les voitures neuves. C’est ainsi que les nouveaux modèles, qui sont homologués depuis le 6 juillet 2022, sont équipés des systèmes énumérés ci-dessous. Par ailleurs, tous les nouveaux véhicules qui sortiront d’usine à partir de juillet 2024 seront eux aussi équipés de ces dispositifs.
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