Analyse bilan de sécurité routière juin 2019

Globalement les résultats sont décevants. Cependant une étude plus approfondie du CEREMA conforte le 80km/h. Elle montre que la mortalité sur les routes hors agglomération, composées à 90% de routes bidirectionnelles limitées à 80 km/h affiche une baisse de 9,5% par rapport à la moyenne de la période de référence 2013-2017, alors que la mortalité sur les autres routes (autoroutes, routes/rue en agglomération) est en hausse de 3%. Ainsi, malgré le saccage des radars, la limitation de vitesse à 80 km/h mise en place depuis 12 mois a sauvé 206 personnes. Nous rappelons que l’ONISR avait estimé (communiqué de presse du 28-01-2019) que sans ces dégradations, au plus fort de la crise des gilets jaunes, 30 vies chaque mois auraient pu être épargnées.

Le Parlement européen a décidé de rendre obligatoire à partir de mai 2022 le freinage d’urgence et des alarmes pour prévenir la somnolence et la perte de vigilance. Mais certaines propositions plus radicales ont été retoquées par les députés européens. L’éthylotest antidémarrage ne sera pas obligatoire, mais les constructeurs devront « faciliter son installation ». Les crash-tests seront plus contraignants, notamment en matière de protection des piétons et cyclistes. Enfin, si le Parlement évoque toujours un adaptateur de vitesse intelligent (le LAVIA est au point depuis 13 ans !), il n’y aura pas à proprement parler de limiteur de vitesse automatique. Un simple avertisseur d’excès de vitesse sera imposé. La lutte contre la vitesse reste un combat très difficile, même l’Europe n’ose pas affronter les lobbies pro-vitesse.

Bien que le LAVIA soit l’antidote contre les radars, les lobbies antiradars n’en font pas la promotion, ils préfèrent engager de mauvaises polémiques politiques.

 

État des lieux

Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :

Avec la mobilisation de tous, c’est possible !

Le bilan
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