Mortalité routière : hommes et femmes sont-ils égaux ?

Non, les inégalités sont flagrantes. En 2022, il y a eu 3,5 fois plus d’hommes tués sur la route que de femmes. Le total de 3267 tués en métropole se sépare en :

2545 hommes             722 femmes

2545/722 = 3,5

Il y a donc 78% d’hommes tués et 22% de femmes tuées.

 

Parmi les 722 femmes tuées, 48% étaient conductrices, 26% passagères et 26% piétonnes.

Parmi les 2545 hommes, 78% étaient conducteurs, 12% passagers et 10% piétons.

Ainsi, quand on examine la position des tué(e)s – dans le véhicule ou en dehors, au moment de l’accident – il existe encore un très grand déséquilibre hommes-femmes.

Le graphique ci-dessous montre l’évolution du pourcentage d’hommes tués entre 2017 et 2023. On constate donc que ce pourcentage est remarquablement stable puisqu’il Qluctue entre à peine moins de 77% et à peine plus de 78%.

Sur ce même graphique, on observe que la variation du pourcentage des hommes blessés gravement entre 2017 et 2023 reproduit celui des hommes tués avec une valeur moyenne légèrement inférieure, se situant autour de 75%.

Une autre manière de constater cette inégalité consiste à raisonner sur la mortalité par million d’habitants, faisant ainsi intervenir toute la population et pas seulement les automobilistes. En 2022, il y a eu :

  • 80 hommes tués par million d’habitants
  • 21 femmes tuées par million d’habitants
  • 80/21 = 3,8

Autrement dit, la mortalité routière par million d’habitants est 3,8 fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes (on peut vérifier au passage que la mortalité moyenne – hommes et femmes confondus – est de (80+21)/2 = 50 tués par million d’habitants).

 

État des lieux

Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :

Avec la mobilisation de tous, c’est possible !

Le bilan
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