État des lieux
Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 :
Avec la mobilisation de tous, c’est possible !
On retrouve en premier l’éternel couple vitesse – alcool.
– La vitesse
Entre 2021 et 2023, pour les conducteurs de moto lourde, présumés responsables d’accidents mortels, le facteur vitesse est prépondérant. Il intervient dans 41% des cas.
– L’alcool
Quelle que soit l’alcoolémie supérieure à 0,5g/l, le nombre de conducteurs positifs varie peu avec l’âge entre 18 et 54 ans.
Pour une alcoolémie supérieure à 1,5g/l, donc délictuelle, la part[1] de la tranche d’âge comprise entre 25 et 64 ans, comprenant donc l’essentiel des conducteurs, oscille entre 51 et 57 %.
Cette part est tout de même de 43% pour les 18-24 ans et de 25% pour les 14-17 ans.
– Les stupéfiants
Nous ne disposons d’informations que sur la période de 2020 à 2022 pour les cyclomotoristes présumés responsables d’accidents mortels : les stupéfiants interviennent pour 24% chez ces conducteurs de cyclo.
– Les équipements de protection
Le non-port d’équipements de protection d’un motocycliste (casque, gants, bottes, etc.) est un facteur aggravant, y compris à faible vitesse. En 2023, l’absence du casque concerne 26 usagers de 2RM tués (4 % des usagers de 2RM tués), dont 19 en agglomération (8 % des usagers de 2RM tués en agglomération).
– Mortalité des motocyclistes présumés responsables selon leur tranche d’âge et la cause de l’accident
Nous présentons ci-dessous des graphiques qui concernent la période des trois années 2018-2020. On y voit les variations, pour différentes causes de mortalité, de cette part de mortalité en fonction de la tranche d’âge à laquelle appartiennent les motocyclistes présumés responsables.
Le premier des deux graphiques concerne les motos dont la cylindrée est comprise entre 50 et 125 cm3, le second correspond aux motos de cylindrée supérieure à 125 cm3.
On observe toujours la nette prédominance des deux facteurs vitesse et alcool. Pour les motos lourdes (>125 cm3) tout particulièrement, il est à noter le rôle primordiale et permanent de la vitesse, même si l’effet de l’âge tend à le modérer.
Ces mêmes graphiques pour d’autres périodes de trois ans peuvent différer par les valeurs extrêmes rencontrées, mais conservent la même allure ; ainsi, pour les conducteurs de moto de moins de 125 cm3, les valeurs de 50% pour malaise de la tranche d’âge des 65-74 ans et celle de 80% pour dépassement dans la tranche au-delà de 75 ans sont assez exceptionnelles.
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