Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 : avec la mobilisation de tous, c’est possible !
État des lieux
En 2023, dans les accidents mortels pour lesquels l’alcoolémie est connue, 18 % des conducteurs sont alcoolisés. Mais il y a une très forte disparité dans ces 18 % quand on examine l’âge de ces conducteurs.
Le graphique ci-dessous donne les pourcentages en fonction de la classe d’âge ; ce sont les plus jeunes qui payent le plus lourd tribut, avec 22-26% entre 18 et 34 ans, et une décroissance au-delà, avec encore 20% entre 35 et 44 ans et 17% entre 45 et 64 ans.
Attention : 57 % des conducteurs alcoolisés ont un taux supérieur ou égal à 1,5 g/l !
On constate qu’avec un taux supérieur à 1,5g/l, les accidents mortels surviennent très fréquemment (environ 2 sur 3) après perte de contrôle, généralement sur route secondaire, hors agglomération, en présence d’une difficulté de conduite, le véhicule terminant sa course contre un obstacle fixe (Bilan ONISR accidentalité 2014, p. 85).
Il est bien évident que la nature du véhicule du conducteur alcoolisé joue un rôle important dans l’accidentalité et que les deux roues motorisées contribuent le plus à la mortalité, comme le montre le graphique ci-dessous, les cyclomoteurs étant nettement plus dangereux (38%) que les motos (23%).
Il est intéressant de remarquer que les conducteurs de poids lourds, qui sont des professionnels, contribuent faiblement en pourcentage.
Terminons avec une constatation très négative concernant le sexe des conducteurs alcoolisés : 92% sont des hommes !
De plus, dans 90% des cas, le conducteur alcoolisé est présumé responsable de l’accident.
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