Peut-on illustrer le lien vitesse-accident par quelques exemples simples ?

  • Dans le cas particulier où l’alcoolémie excessive des conducteurs est responsable des accidents, il a été vérifié que leur nombre diminue en même temps que la vitesse moyenne, prouvant clairement que la vitesse joue un rôle en même temps que celui de l’alcool.

 

  • L’installation du premier radar et la mise en œuvre du contrôle sanction automatique des vitesses date d’octobre 2003. Entre 2002 et 2005, la vitesse moyenne a baissé de 7% et, comme attendu, le nombre de tués a diminué de 27%. Entre 2002 et 2012, le nombre de tués à 30 jours est passé de 7 654 à 3 653 : il a donc été divisé par 2 en 10 ans depuis l’installation des radars. Si l’on raisonne sur le nombre de tués par milliard de km parcourus par l’ensemble des véhicules, il passe de 13 en 2001 à 7 (presque la moitié) en 2008 : c’est encore plus rapide et probant.

 

  • Le passage, en juillet 2018, de la vitesse maximum autorisée (VMA) de 90 à 80 km/h sur les routes sans séparateur médian a évidemment réduit la vitesse moyenne. Cette VMA est restée en vigueur jusqu’en février 2020 et a ensuite cessé d’être valide pour différentes raisons (gilets jaunes et retour partiel au 90 km/h). La diminution de la vitesse moyenne sur le réseau concerné pendant ces 20 mois a été d’environ 4% et le nombre de tués a baissé de 349 par rapport à la moyenne du nombre de tués sur une période équivalente antérieure[1].

 

  • Inversement, pendant la période des gilets jaunes, un grand nombre de radars de contrôle des vitesses ont été mis hors d’usage. Il en est immédiatement résulté une augmentation des vitesses de circulation et, corrélativement, une élévation de l’accidentalité et du nombre de tués.

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[1] Rapport final d’évaluation du CEREMA (Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques l’Environnement et l’Aménagement), 07/ 2020

Objectif -50% de tués en 2027 vs 2017 : avec la mobilisation de tous, c’est possible !

État des lieux

 

Le bilan
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